Le gaspillage alimentaire est un problème majeur à l’échelle mondiale, qui concerne tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Seulement en France, on estime que 10 millions de tonnes de nourriture sont perdues ou gaspillées chaque année pour une perte économique de 16 milliards d’euros.
Si on pointe souvent du doigt les ménages et les grands distributeurs, le gaspillage alimentaire est également présent en amont de la filière alimentaire. C’est-à-dire directement depuis les champs et les fermes, avant même que les denrées n’arrivent dans les magasins ou dans nos assiettes.
Cette phase de la production est souvent négligée dans les débats sur le gaspillage alimentaire, pourtant elle est responsable d’une grande partie du gaspillage.
Mais concrètement :
Ensemble, faisons le tour de ces différentes questions.
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De façon générale, le gaspillage alimentaire désigne les aliments qui sont produits, achetés ou préparés, mais qui finissent par être jetés sans être consommés.
Cela peut inclure des aliments encore consommables, mais qui ont :
En milieu agricole, le gaspillage alimentaire se réfère plutôt spécifiquement aux denrées qui sont produites dans les plantations, mais qui ne sont jamais récoltées ou qui sont récoltées sans pouvoir être utilisées ou vendues.
Généralement, il s’agit d’aliments qui ne répondent pas à certaines normes commerciales imposées par la grande distribution, qui ne peuvent pas être transportés ou stockés correctement faute d’infrastructures ou encore qui sont perdus pendant la phase de transformation.
Les termes « perte alimentaire » et « gaspillage alimentaire » peuvent facilement prêter à confusion pourtant, il s’agit de deux expressions bien différentes qui ne veulent pas dire la même chose.
On parle de perte alimentaire lorsque des denrées sont pourries, perdues ou deviennent avariées en amont de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. C’est notamment le cas des produits délaissés dans les champs après récolte ou perdus lors de la distribution.
Le terme « gaspillage alimentaire », en revanche, concerne beaucoup plus les produits finis encore propres à la consommation humaine, mais qui ont été jetés à la poubelle pour leur date limite de consommation ou parce qu’ils ont perdu leur qualité.
Source : lifeandcook
Ce type de gaspillage est généralement observé (mais pas que) dans les supermarchés et les ménages.
En raison des moyens de production souvent peu avancés, le taux des pertes alimentaires est plus élevé dans les pays en voie de développement, tandis que dans les pays hautement industrialisés, c’est plutôt le gaspillage alimentaire qui est observé en raison de la surconsommation.
Le gaspillage alimentaire en France est un problème qui concerne toutes les étapes de la chaîne alimentaire, depuis la production jusqu’à la consommation.
Selon les données de l’Ademe, la consommation représente seulement un tiers du gaspillage alimentaire total en France, les deux autres tiers se produisant lors des étapes précédentes :
Source : ekip
Au niveau de la phase de production, c’est la catégorie des fruits et légumes qui est la plus touchée par le gaspillage alimentaire : 11% de la production agricole totale de fruits et légumes finit en déchets alimentaires.
Pour les autres types d’aliments, on constate que 5% des productions céréalières et moins de 1% des productions animales finissent également en tant que déchets alimentaires.
Selon les rapports publiés par l’Organisation des Nations Unies, 14% des fruits, légumes et céréales sont perdus entre la récolte et la distribution. Bien que l’on puisse penser que c’est le distributeur qui gaspille le plus d’aliments, c’est en réalité chez les producteurs que la proportion de gaspillage est la plus élevée.
Voici quelques facteurs qui expliquent pourquoi les agriculteurs gaspillent autant de denrées alimentaires :
Bien que l’agriculture ait beaucoup évolué, bon nombre de producteurs traînent encore de mauvaises pratiques notamment lors de la phase de récolte. Équipements inadaptés, méthodes de travail inefficaces… les raisons sont multiples.
Si par exemple les travailleurs d’une ferme ne disposent pas des outils ou de l’expertise nécessaires pour récolter les cultures au moment où elles sont le plus mûres, les produits peuvent être cueillis trop tôt, ce qui peut entraîner une détérioration plus rapide.
Source : quitoque
Ce même manque d’expertise peut aussi précipiter la détérioration des fruits et légumes arrivés déjà à une maturation avancée.
Il existe de nombreuses denrées qui sont extrêmement délicates et qui nécessitent une attention particulière lors de la récolte ; si elles ne sont pas manipulées correctement, elles peuvent être meurtries et être écartées de la consommation humaine.
Les normes esthétiques exigées aux producteurs par les industries agroalimentaires, les distributeurs ou même de simples consommateurs représentent l’une des principales causes du gaspillage en amont à la filière alimentaire.
Quand on considère la liste des normes commerciales exigées au sein de l’UE concernant les pommes, on peut retrouver de strictes consignes telles qu’un « poids minimum de 90g » ou des défauts d’épiderme qui ne doivent pas excéder « 4 cm de long pour les défauts de forme allongée ».
Avec toutes ces normes, de grandes quantités de produits sont souvent rejetées en raison de défauts mineurs ou de problèmes de taille qui n’ont aucune incidence sur leur comestibilité. Ce qui pousse les producteurs à écarter jusqu’à 30% de leur récolte afin de répondre aux exigences commerciales.
Pourtant ces normes sont largement décalées par rapport à la réalité – un concombre cultivé dans une ferme est susceptible d’avoir une apparence très différente de celle d’un concombre cultivé dans une autre ferme, car la nature produit rarement des légumes d’apparence uniforme.
Beaucoup d’agriculteurs se retrouvent finalement avec de grandes quantités de produits qui ne peuvent être vendus, entraînant un gaspillage alimentaire qui aurait pu être évité si l’industrie acceptait davantage les formes et les tailles naturelles.
Source : ademe
Le constat sur le terrain est que les producteurs ne récoltent souvent que les fruits et légumes qui présentent une belle apparence, comme les pommes parfaitement rondes ou les poivrons parfaitement symétriques.
Le reste des aliments qui ne correspondent pas à ces normes de perfection sont laissés dans les champs ou versés dans des décharges bien qu’ils soient encore parfaitement comestibles.
Parfois, les pertes enregistrées peuvent aussi provenir de modifications de commandes ou des retours de livraisons de distributeurs qui jugent certains produits non conformes d’un point de vue esthétique pour être exposés en rayons.
Une récente étude de RECYC-QUÉBEC portée sur des producteurs locaux a souligné l’implication des conditions météorologiques et des changements climatiques dans le gaspillage alimentaire.
Les producteurs primaires (agriculture et pêche) questionnés dans ladite étude ont confié constater que les variations météorologiques et les changements climatiques exercent un impact sur leur capacité à gérer les maladies et les ravageurs, ce qui entraîne de conséquentes pertes alimentaires.
De précédentes études (comme celle de Gooch et al. en 2015) ont également révélé que plus 40% des producteurs de grandes cultures et 35% des producteurs de fruits et légumes ont signalé que la météo est un facteur de croissance des déchets alimentaires.
En effet, lorsque des événements climatiques tels que les sécheresses, les inondations, les tempêtes de grêle et d’extrêmes températures surviennent, ils peuvent entraîner d’importantes pertes de récolte et baisser considérablement les rendements agricoles.
Source : dreamstime
Dans certains cas, des vents violents peuvent aussi en être la cause en déracinant les plantes ou en endommageant les branchages.
Sans oublier les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes qui peuvent également contribuer aux pertes alimentaires.
Les ravageurs, tels que les insectes et les rongeurs, causent des dommages physiques aux cultures, tandis que les maladies, telles que les infections fongiques ou les virus, entraînent le flétrissement et la pourriture des produits.
Quant aux mauvaises herbes, elles peuvent concurrencer les cultures pour puiser des ressources comme l’eau ou les nutriments, réduisant ainsi le potentiel de rendement. Tous ces facteurs combinés gaspillent une bonne partie de la quantité de nourriture disponible pour la consommation.
Le gaspillage alimentaire en milieu agricole peut aussi tirer son origine d’une mauvaise planification des producteurs. Bon nombre de fermes et de producteurs agricoles rencontrent des difficultés à anticiper la demande exacte et se retrouvent finalement avec des excédents de produits qui ne peuvent être commercialisés ou consommés.
La fluctuation des demandes, la saturation du marché et la volatilité des prix sont autant de facteurs qui peuvent expliquer cette surproduction.
Source : terrattitude
Lorsqu’il y a un excédent de production alimentaire généré par les agriculteurs, il peut être difficile d’écouler la totalité de cet excédent. C’est particulièrement vrai lorsqu’il y a des fluctuations saisonnières – comme pendant une année de récolte exceptionnelle – ou lorsque les subventions gouvernementales incitent les agriculteurs à produire plus que nécessaire.
Dans ces cas, le stockage des récoltes n’est souvent pas une option durable en raison des limites de stockage. Par conséquent, une grande partie de ces excédents alimentaires est mise en décharge ou éliminée d’une autre manière avant même d’arriver sur les étagères des magasins ou sur les marchés.
L’insuffisance des infrastructures de stockage et de transport en milieu agricole peut empêcher les producteurs à se préparer correctement à certains événements inattendus.
Par exemple, en l’absence d’une capacité de stockage suffisante ou d’un accès à des réseaux de transport efficaces, les agriculteurs peuvent être contraints de jeter de grandes quantités de denrées périssables qu’ils ne peuvent tout simplement pas déplacer dans un délai raisonnable.
C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de produits frais qui n’ont pas une longue durée de conservation – dès que les températures augmentent trop ou que les produits sont trop mûrs, ils doivent être jetés, car ils deviennent invendables.
Source : chambre-froide
Le gaspillage alimentaire en milieu agricole peut aussi provenir des difficultés logistiques à acheminer les denrées vers les marchés et les magasins. De plus, sur la base de fausses prévisions, certains producteurs peuvent surstocker des produits qu’ils ne réussiront pas à écouler.
Dans certains cas, les installations et les processus de production peuvent être obsolètes ou très inefficaces, ce qui entraîne le gaspillage d’une quantité importante de ressources.
Par exemple, en raison de technologies de récolte inadéquates, une grande partie des produits peut être endommagée directement depuis les champs.
De même, des systèmes d’irrigation peu fiables peuvent faire en sorte qu’une grande partie des terres agricoles ne soient pas correctement irriguées, ce qui entraîne la détérioration et la pourriture des cultures sur place. Cela peut devenir particulièrement problématique lorsque l’on opère dans des régions où l’eau est rare.
Source : mundoriego
Dans d’autres cas, les contraintes techniques peuvent entraîner des problèmes d’identification des produits propres à la consommation et à la vente. Au fur et à mesure que la technologie progresse, nos connaissances des normes de sécurité alimentaire et des meilleures pratiques agricoles s’améliorent.
Toutefois, si l’équipement utilisé pour inspecter les produits est obsolète ou peu avancé, ces normes ne peuvent être respectées avec suffisamment de précision pour éviter le gaspillage alimentaire.
Par ailleurs, les solutions de stockage inadéquates posent également un problème en ce qui concerne le gaspillage alimentaire. Lorsque les installations de stockage sont utilisées sont modernes, elles permettent de conserver les produits frais plus longtemps que les méthodes traditionnelles. Ce qui contribue à réduire le gaspillage et empêche également la prolifération des micro-organismes pathogènes sur place.
Pour boucler cette section sur les contraintes technologiques, on pourrait aussi parler de la surproduction ou d’une mauvaise affectation des ressources.
Pour mieux comprendre, prenons l’exemple sur un producteur qui, sur la base de calculs inexacts, applique une trop grande quantité d’engrais au sol. Cela peut endommager les cultures et augmenter considérablement les niveaux de gaspillage.
De même, des technologies de traitement peu fiables peuvent entraîner toute une série de problèmes tels qu’un tri imprécis ou une contamination – dans les deux cas, les pertes sont considérables en termes de marchandises de qualité qui auraient pu être vendues, mais qui sont jetées, car elles ne répondent plus aux normes requises.
Gaspiller des aliments a un coût et pas que sur le plan économique :
Le gaspillage alimentaire représente un véritable manque à gagner pour les producteurs. Non seulement ils perdent des sommes conséquentes sur des récoltes qui sont finalement gaspillées, mais aussi sur toutes les dépenses effectuées pour leur production.
Source : chatillon
Ces dépenses couvrent entre autres le coût de la main-d’œuvre, l’achat des intrants agricoles, le coût du transport et de l’essence sans oublier le packaging.
À l’échelle mondiale, environ un tiers de la nourriture produite pour la consommation humaine – soit environ 1,3 milliard de tonnes par an – est perdue ou gaspillée lors de la production agricole et de la manipulation après récolte.
Source : wearephenix
Cela se traduit par une perte économique estimée à près de 1 000 milliards de dollars chaque année, la plus grande partie de ce coût incombent aux agriculteurs, ainsi qu’aux transformateurs et aux distributeurs qui consacrent des ressources à la production des aliments qui finissent par être gaspillés.
Les coûts du gaspillage alimentaire se font sentir de manière encore plus aiguë au niveau régional ; en Afrique, on estime que 30 à 50 % de tous les produits sont perdus avant d’atteindre les consommateurs.
Les répercussions du gaspillage alimentaire sont également d’ordre environnemental. Gaspiller des aliments, c’est aussi gaspiller d’importantes ressources naturelles. Derrière chaque denrée oubliée dans les champs ou invendue chez le producteur, c’est aussi de l’eau, des terres et de l’énergie qui ont été gaspillées.
Tout ceci pollue inutilement l’environnement, épuise les ressources naturelles et contribue à augmenter le réchauffement climatique.
Source : science-et-vie
Rien qu’en termes d’énergie, on estime que chaque année à l’échelle mondiale, 4 000 milliards de mégajoules d’énergie sont associés à la production d’aliments, soit la consommation énergétique de la France et de l’Allemagne réunie.
En plus, 82 milliards de mètres cubes d’eau – soit la consommation annuelle en eau du Mexique – sont utilisés pour la production de ces aliments.
Une importante partie de ces ressources est affectée à la culture de plantes comestibles qui finissent par être jetées ou gâchées avant même d’arriver dans nos assiettes.
Nous avons également le problème de l’élimination des déchets alimentaires dans les décharges qui constitue un autre facteur important de la dégradation de l’environnement liée au gaspillage alimentaire.
Les matières organiques mises en décharge génèrent du méthane au cours de leur processus de décomposition. Lorsque ce gaz s’échappe d’une décharge, il contribue de manière significative aux niveaux globaux d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
Selon les estimations, les matières organiques mises en décharge contribuent en moyenne de 4 à 8 % au total des émissions anthropiques de GES dans le monde – ce pourcentage étant plus élevé dans les pays où les taux de perte de nourriture et de production de déchets par habitant sont plus élevés.
En impactant sur l’environnement, le gaspillage alimentaire influence aussi logiquement sur la biodiversité. Toute la quantité importante de pesticides et de fertilisants utilisés dans les champs peut finir dans les cours d’eau environnants et endommager sérieusement les écosystèmes naturels.
De plus, lorsque les aliments ne sont pas consommés, ils pourrissent et libèrent du méthane dans l’atmosphère, un gaz plus nocif que le dioxyde de carbone en termes de réchauffement climatique.
Source : ici.radio-canada
Parallèlement, des millions d’hectares de terres sont utilisés pour produire des aliments qui ne seront pas consommés, ce qui prive d’espace dans les prairies ou les forêts.
Outre l’utilisation de terres pour cultiver des aliments qui finiront à la décharge plutôt que dans nos assiettes, de grandes quantités de ressources en eau sont également gaspillées.
Une personne moyenne gaspille environ des centaines de gallons d’eau par jour rien qu’avec les déchets alimentaires de son foyer ; à l’échelle mondiale, ce chiffre augmente de façon exponentielle et a un impact considérable sur la pénurie d’eau dans le monde.
En plus d’augmenter les émissions de GES et de gaspiller des ressources précieuses comme l’eau et la terre, le gaspillage alimentaire contribue également à la perte de la biodiversité en réduisant le nombre d’espèces habitant une zone donnée – comme une ferme ou une forêt – en raison de la déforestation à des fins agricoles.
Le gaspillage alimentaire a donc des implications très réelles sur la biodiversité ; même si l’importance de ce phénomène ne semble pas évidente, ses conséquences vont au-delà de la simple gestion des déchets.
NOUS ANTI-GASPI est un réseau d’épicerie qui a pour objectif de contribuer à réduire le gaspillage alimentaire en donnant une seconde chance aux produits rejetés par la grande distribution pour une consommation durable et responsable.
Pour cela, NOUS ANTI-GASPI achète à un prix raisonnable les produits écartés (produits défectueux, de forme ou couleur différente, etc.) et invendus des producteurs et fabricants.
Ces produits sont ensuite mis à la disposition des consommateurs à des prix en moyenne 30% moins chers par rapport aux autres supermarchés traditionnels, tout en leur permettant d’être consommés de manière plus écologique et responsable.
Ainsi, toutes les parties impliquées en sortent gagnantes : les producteurs, les industriels et les clients.
En effet, nous offrons aux producteurs la possibilité d’obtenir un revenu supplémentaire en revendant les produits qui ne correspondent pas aux normes imposées par les grandes surfaces, au lieu de les jeter. Aujourd’hui, sur les 8 tonnes de marchandises vendues chaque semaine par NOUS ANTIGASPI, ⅓ viennent de petits producteurs locaux de proximité.
Et qu’en est-il de nos invendus ?
NOUS ANTIGASPI continue de montrer son engagement en faveur de la solidarité en donnant ses propres produits invendus aux associations alimentaires de différentes régions. En plus de ces dons alimentaires, NOUS ANTIGASPI soutient également les associations financièrement en reversant 1% de chaque achat à des partenaires tels que Miimosa et Solidarité Paysans de Bretagne.
Nous concoctons plusieurs types de paniers anti gaspis regorgeant de fruits et légumes. La composition de ces paniers varie en fonction des saisons et des arrivages de produits que nous avons pu sauver pour un poids total d’environ 3 kilos.
Parfois, il se peut que certains de nos fruits et légumes ne répondent pas aux normes imposées, c’est pourquoi leurs poids peut varier. Cependant, soyez assuré que le poids de votre panier ne sera jamais inférieur au poids indiqué (2, 3 ou 5 kilos).
Avec ces paniers antigaspi, nous souhaitons vous aider à mieux consommer en vous proposant des fruits et légumes de qualité à un prix abordable tout en luttant contre le gaspillage alimentaire.
Une fois achetés, vos fruits et légumes se conserveront très bien à température ambiante. Si vous souhaitez les conserver plus longtemps, il est préférable de les mettre au réfrigérateur. Mais, prenez le temps de les retirer avant consommation afin de retrouver toute leur saveur.
Voici quelques paniers que nous prenons soin de concocter pour vous chaque matin. Bien que nos fruits soient un peu moins beaux, ils vous fourniront tout autant d’énergie.
Parfait pour prendre des forces et rester en pleine forme !
En phase de production, le gaspillage alimentaire peut être évité de bien des façons :
Lors du tri des produits, les travailleurs agricoles doivent respecter des normes strictes en matière de taille, de forme et de couleur acceptables. Ces spécifications rigides font qu’il est beaucoup plus facile de jeter des fruits et légumes parfaitement comestibles en raison de défauts ou d’imperfections mineurs.
En appliquant des normes de qualité plus souples, un plus grand nombre de ces produits jugés “imparfaits” peuvent être acceptés et utilisés au lieu d’être jetés comme déchets alimentaires.
L’adoption de normes de qualité plus souples peut aussi apporter des avantages financiers aux agriculteurs. Dans le même temps, les consommateurs peuvent également bénéficier d’un accès à des produits plus abordables.
Ces systèmes permettent aux agriculteurs de savoir que leurs produits seront achetés, ce qui réduit leur besoin de surproduction et entraîne une diminution des pertes alimentaires.
Les systèmes de garantie de commande permettent également aux agriculteurs de mieux planifier leurs besoins de production, car ils savent à l’avance quelle quantité de marchandises sera nécessaire. Cela élimine l’incertitude de l’équation et contribue à atténuer les problèmes potentiels liés à la surproduction ou à la sous-production.
Source : Mr Mondialisation
Ces systèmes peuvent également réduire le gaspillage alimentaire en garantissant que les agriculteurs ont accès aux ressources et à la main-d’œuvre nécessaires pour produire leurs marchandises de manière efficace et efficiente.
En offrant un marché garanti pour leurs produits, ces systèmes encouragent les agriculteurs à investir dans des ressources telles que des machines et des équipements qui améliorent l’efficacité, ce qui les aide à réduire les coûts tout en limitant le gaspillage.
Un producteur qui a une certaine garantie sur sa production pourra sans crainte recruter suffisamment de main-d’œuvre pour les processus de récolte et de post-récolte, éliminant ainsi tout problème de gaspillage de coûts de main-d’œuvre dû à un manque de commandes de production ou à une planification inadéquate.
On pourrait aussi ajouter que les systèmes de garantie de commande profitent aussi à la fois aux acheteurs et aux vendeurs en leur permettant de négocier les prix en fonction des conditions du marché tout en évitant les pertes dues aux invendus.
C’est aussi un excellent moyen de conclure des accords à long terme entre acheteurs et vendeurs, ce qui leur permet de prévoir plus facilement les fluctuations saisonnières de la demande ou de l’offre.
Le glanage est une pratique utilisée depuis des siècles pour collecter les récoltes qui restent non récoltées après les méthodes de récolte traditionnelles. Même aujourd’hui, inviter des glaneurs dans les champs peut être un excellent moyen de réduire le gaspillage alimentaire.
Source : Jour de la Terre
L’une des façons les plus courantes d’accueillir des glaneurs dans un champ est de contacter les organisations de glaneurs locales et de leur demander si elles sont intéressées par la collecte des récoltes restantes.
Les organisations de glaneurs ont généralement leurs propres directives et protocoles de fonctionnement, il est donc important de les connaître avant de les inviter.
En diversifiant les canaux par lesquels les agriculteurs peuvent vendre leurs produits, ils peuvent accéder à un plus grand nombre de marchés. Cela augmente leurs chances de vendre leurs produits et ainsi d’éviter les pertes dues aux invendus.
C’est aussi une façon de réduire le gaspillage alimentaire en garantissant qu’il y a toujours des acheteurs disponibles pour les biens produits, même lorsque les conditions du marché sont volatiles.
La diversification permet également de réduire les contraintes et les incertitudes du marché en offrant de multiples options aux agriculteurs pour acheminer leurs produits vers les clients.
Source : slideplayer
En disposant d’une variété de points de vente par lesquels ils peuvent distribuer leurs produits, les agriculteurs sont moins susceptibles d’être affectés par les fluctuations de la demande ou de l’offre dans un seul point de vente.
Ce qui leur permet de mieux planifier leurs besoins de production et d’atténuer les problèmes potentiels liés à la surproduction ou à la sous-production.
De plus, il faut ajouter que la diversification permet aux agriculteurs de mieux contrôler les prix et les autres conditions liées à la vente des produits. En ayant accès à plusieurs débouchés pour vendre leurs produits, ils disposent ainsi d’une plus grande souplesse pour négocier les prix en fonction des conditions actuelles du marché sans devoir sacrifier d’importantes quantités de denrées.
Le développement de circuits courts et locaux pour la distribution des produits agricoles peut contribuer à réduire le gaspillage alimentaire de plusieurs manières. Tout d’abord, des chaînes d’approvisionnement plus courtes signifient que les produits sont récoltés, transformés, emballés et transportés plus près du point de consommation.
Il n’est donc pas nécessaire de surproduire ou de stocker de grandes quantités de nourriture en prévision d’une demande future, ce qui peut entraîner une détérioration et un gaspillage. De plus, ces chaînes d’approvisionnement plus courtes permettent de contrôler plus facilement la qualité des produits tout au long de leur parcours, de la ferme à la table, ce qui réduit la probabilité que des produits de mauvaise qualité parviennent aux consommateurs et soient gaspillés.
Source : ethicosphere
En plus, les circuits locaux offrent aux agriculteurs un moyen plus efficace d’accéder aux marchés pour leurs produits. En se connectant directement aux consommateurs locaux ou par l’intermédiaire de distributeurs et de détaillants régionaux, les agriculteurs peuvent atteindre un marché plus vaste sans avoir à recourir à des grossistes à grande échelle ou à des réseaux de transport longue distance.
Cela leur permet de mieux gérer leurs stocks afin d’éviter que les produits excédentaires ne soient invendus et finissent par se gâter ou être jetés. Cela réduit également les coûts associés à la surproduction ou au stockage en raison de l’incertitude quant aux niveaux de la demande sur les marchés éloignés.
Le développement des circuits courts et locaux favorise également une meilleure coordination entre les agriculteurs et les consommateurs en offrant une plus grande transparence en termes de prix et de disponibilité des produits.
Ces relations directes entre les producteurs et les consommateurs peuvent conduire à une meilleure compréhension des besoins de chacun, ce qui peut entraîner une amélioration des pratiques de production de la part des agriculteurs ainsi qu’une meilleure connaissance des disponibilités saisonnières chez les consommateurs, qui peuvent être plus enclins à choisir des produits d’origine locale lorsque cela est possible.
Une autre façon pour les producteurs de réduire le gaspillage alimentaire avant la filière alimentaire est de faire attention à leurs méthodes de stockage et de conservation des produits.
En effet, avec des technologies telles que la réfrigération, la congélation et la mise sous vide, les producteurs peuvent prolonger la durée de vie des aliments et ainsi contribuer à réduire les pertes causées par la détérioration.
D’autres systèmes de stockage avancés, tels que les chambres de stockage à contrôle climatique, peuvent également aider à maintenir une température et une humidité optimales pour différents types de produits, ce qui peut encore réduire les pertes.
De plus, il existe des systèmes de stockage modernes utiles pour améliorer la traçabilité des aliments. Les technologies telles que les capteurs RFID et les caméras intelligentes peuvent servir à suivre les produits à travers tout le processus de stockage et de distribution.
Source : dataanalyticspost
Ce qui permet de détecter et de corriger plus rapidement de potentiels problèmes qui surviendraient. Cela peut également aider à identifier les produits qui ont une durée de vie limitée et à prioriser leur distribution, réduisant ainsi les pertes.
Nous avons également des systèmes de stockage modernes qui peuvent être utilisés pour améliorer la planification de la production et de la distribution. Il s’agit notamment des systèmes de gestion de la chaîne d’approvisionnement et des systèmes de prévision de la demande.
Ces systèmes peuvent aider les agriculteurs à planifier leurs cultures en fonction de la demande réelle, ce qui peut réduire les excédents et les pénuries. Les systèmes de stockage automatisés peuvent également aider à optimiser l’utilisation de l’espace de stockage et à éviter les erreurs de stockage, ce qui peut également réduire les pertes.
Promouvoir les dons de nourriture des exploitations agricoles aux communautés ou organisations locales reste aussi un excellent moyen de réduire le gaspillage alimentaire.
En faisant don de leurs surplus alimentaires à ceux qui en ont besoin, les agriculteurs peuvent s’assurer que leurs produits ne seront pas gaspillés et qu’ils parviendront à des personnes qui en ont le plus besoin.
Les avantages associés à ce type de dons sont nombreux :
De plus, lorsque les agriculteurs font don de leurs excédents alimentaires, ils fournissent également une ressource précieuse à des personnes ou à des groupes qui ne sont peut-être pas en mesure d’acheter eux-mêmes des produits frais.
Ce type de don contribue à faire tomber les barrières économiques qui peuvent empêcher les gens d’avoir accès à des aliments sains.
Source : qassama
Le don des surplus alimentaires constitue également un excellent moyen pour les agriculteurs de nouer des relations avec d’autres membres de leur communauté, d’améliorer leur réputation et de contribuer positivement à la société en général.
Le processus de don de produits agricoles est relativement simple : il suffit aux agriculteurs d’identifier les produits excédentaires dont ils disposent et de contacter les organisations caritatives ou les organismes locaux qui acceptent les dons.
Certaines exploitations agricoles peuvent également choisir de s’associer à des organisations telles que NOUS antigaspi, qui travaillent directement avec des organismes caritatifs et d’autres organisations afin d’associer les produits inutilisés à ceux qui en ont le plus besoin.
Si possible, les exploitations agricoles peuvent aussi s’associer à des initiatives locales spécifiques, qui mettent en relation les producteurs et les bénéficiaires potentiels afin de faciliter la distribution des produits restants tout en soutenant les économies rurales.
En transformant les excédents ou les produits périmés en nouveaux produits à valeur ajoutée, les producteurs peuvent utiliser leurs ressources plus efficacement et réduire les gaspillages inutiles.
Quand on prend les fruits et légumes excédentaires, ils peuvent bien être transformés en confitures, sauces ou conserves.
Source : reussir.fr
De plus, la transformation des excédents permet non seulement de réduire la quantité d’aliments à éliminer, mais aussi d’améliorer la durée de conservation des produits, car les produits transformés ont généralement une durée de vie plus longue.
Nous avons plusieurs produits à la marque NOUS qui transforment la production de productions de fruits et légumes écartés, exemples :
La collaboration entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire, notamment les producteurs, les grossistes, les industries agroalimentaires et les distributeurs, peut permettre d’identifier les causes du gaspillage et de mettre en place des solutions efficaces pour le réduire.
En partageant les données sur les volumes de production, les niveaux de stock et les tendances de la demande, les acteurs de la chaîne alimentaire peuvent mieux planifier les récoltes et les livraisons, réduisant ainsi les surproductions et les pertes.
Source : leparisien
La collaboration peut également permettre de développer des protocoles de qualité plus flexibles pour accepter des produits qui ne répondent pas aux normes esthétiques strictes, mais qui sont encore consommables.
En outre, la collaboration entre les acteurs de la chaîne alimentaire peut également aider à identifier les obstacles techniques, tels que les problèmes de transport et de stockage, et à mettre en place des solutions pour les surmonter.
Nous collaborons avec les transformateurs pour les aider à vendre leurs produits avec défauts d’aspects :
Si les pertes et le gaspillage alimentaire persistent encore en milieu agricole, c’est aussi en grande partie dû au manque d’information d’un bon nombre de producteurs sur les bonnes pratiques. Et l’une des clés pour réduire ce fléau est la sensibilisation.
En formant les producteurs et les travailleurs agricoles sur les bonnes pratiques de récolte, de stockage et de conservation, ces derniers peuvent activement contribuer à diminuer les pertes alimentaires enregistrées au stade de production.
Il s’agira notamment de les sensibiliser sur :
Source : cegepvicto
Une sensibilisation sur l’impact des pertes alimentaires sur l’environnement et le social peut aussi pousser les producteurs à réaliser l’ampleur du problème et adopter des pratiques plus durables.
Bien qu’ils interviennent à la fin de la chaîne alimentaire, il est aussi important que les consommateurs prennent aussi conscience du fait que le gaspillage alimentaire ne se produit pas seulement lors de la récolte ou du transport, mais aussi en raison des habitudes d’achat et de consommation.
Lorsqu’ils veulent préparer des repas, les consommateurs doivent prendre l’habitude d’acheter uniquement ce dont ils ont réellement besoin, au lieu d’acheter plus que nécessaire et finir par jeter le reste à la poubelle.
Source : actu.fr
De même, les détaillants devraient être encouragés à mettre en place des politiques visant à réduire la quantité de produits inutilisés dans leurs rayons. Ces politiques pourraient consister à réduire la taille des portions ou à proposer des remises pour les achats en gros. Les restaurants peuvent limiter le nombre de plats qu’ils proposent ; cela permettrait de s’assurer que ces plats sont préparés avec des ingrédients frais qui ne se gâteront pas avant d’être utilisés. Les restaurants devraient également utiliser des systèmes de commande numériques qui suivent les commandes des clients afin de minimiser la surproduction et le gaspillage.
L’analyse prédictive peut être un outil puissant pour aider à réduire le gaspillage alimentaire dans les milieux agricoles. En utilisant des modèles statistiques et des algorithmes d’apprentissage automatique, l’analyse prédictive peut identifier les excédents potentiels dans les chaînes d’approvisionnement avant même qu’ils ne se produisent.
Source : knowledgesuccess.org
En analysant par exemple les données passées et actuelles, elle peut permettre de prédire la probabilité d’une offre excédentaire de certains produits en fonction des tendances du marché, des conditions météorologiques et d’autres facteurs.
De plus, l’analyse prédictive peut même permettre d’anticiper les changements de la demande dus aux fluctuations saisonnières ou à des événements inattendus comme les catastrophes naturelles ou les pandémies.
Ainsi, au lieu de produire plus que ce qui est nécessaire à un moment donné, les producteurs peuvent se fier à cette technologie pour ajuster leur chaîne d’approvisionnement en fonction de l’évolution des conditions du marché.
Cela pourrait également conduire à une meilleure efficacité dans l’ensemble du système puisque les entreprises deviendraient à même de gérer leurs besoins de production sans avoir à produire ou à stocker des produits excédentaires qui pourraient ne jamais être utilisés.
L’analyse prédictive peut aussi être utilisée au-delà de la simple identification des excédents potentiels de production et servir à prévoir d’autres types de gaspillage alimentaire tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
Par exemple, elle peut être utilisée pour détecter les incidences de marchandises endommagées à différents points tels que pendant le transport ou le stockage, ce qui entraînerait une réduction de la durée de conservation en raison d’une détérioration ou d’une contamination prématurée.
L’analyse prédictive peut également permettre d’anticiper les changements de prix qui pourraient entraîner un surstockage et un gaspillage alimentaire conséquent dû au non-respect des dates de péremption.
En utilisant de meilleures technologies et de meilleurs matériaux, les producteurs peuvent s’assurer que leurs produits restent frais plus longtemps, ce qui leur permet d’atteindre un plus grand nombre de consommateurs avant de se gâter.
Cela permet non seulement de réduire la quantité de nourriture gaspillée dans les exploitations agricoles, mais aussi de réduire les coûts de transport excessifs qui seraient autrement encourus si ces aliments devaient être déplacés plus tôt de l’exploitation en raison de leur détérioration.
Il a été prouvé que l’emballage sous vide aide à empêcher la croissance microbienne et l’oxygène d’atteindre les produits, ce qui prolonge considérablement leur durée de conservation.
De même, l’utilisation d’absorbeurs d’éthylène, tels que l’argile ou le charbon de bois, à l’intérieur des emballages, permet d’absorber les gaz d’éthylène produits par les fruits et légumes et susceptibles de se détériorer.
En plus, le conditionnement sous atmosphère contrôlée va encore plus loin en manipulant divers paramètres tels que les niveaux de dioxyde de carbone, les niveaux d’oxygène et la température à l’intérieur des emballages afin de maintenir des conditions optimales tout en empêchant la croissance microbienne. Cette méthode permet de préserver la fraîcheur des produits plus longtemps que les méthodes traditionnelles.
Source : carbagas
Une autre technique consiste à emballer les produits dans des emballages à atmosphère modifiée, ce qui implique de remplacer l’air naturel à l’intérieur des emballages par des mélanges gazeux alternatifs connus pour ralentir le processus de maturation des fruits et légumes.
Cette méthode a été de plus en plus utilisée ces dernières années en raison de son efficacité à prolonger la durée de conservation et à réduire le gaspillage dans les milieux agricoles.
Il existe d’autres facteurs tels que l’ajout de revêtements spéciaux ou de cires sur les surfaces des fruits qui peuvent également réduire les taux de transmission de l’oxygène à l’intérieur et contribuer à prolonger leur fraîcheur pendant une période plus longue.
Le compostage permet d’éliminer les déchets alimentaires qui, autrement, prendraient de la place dans les décharges, contribuant ainsi à la pollution de l’air et de l’eau.
Il permet d’éviter que les déchets alimentaires ne soient jetés dans les égouts ou dans les cours d’eau, où ils peuvent causer d’autres dommages à l’environnement.
Au niveau commercial, les programmes de compostage permettent aux entreprises qui produisent de gros volumes de déchets alimentaires de les éliminer correctement sans impacter sur l’environnement.
Source : rtbf
Les exploitations commerciales telles que les restaurants, les supermarchés, les marchés de producteurs et d’autres entreprises liées à l’alimentation peuvent aussi bénéficier grandement du compostage, car elles seront en mesure d’atteindre leurs objectifs de réduction des déchets tout en réduisant leur empreinte carbone.
Les matières compostables, notamment les déchets de fruits et de légumes, les coquilles d’œufs, le marc de café et d’autres matières biodégradables, seraient collectées et envoyées à une installation de compostage locale pour une élimination appropriée. De plus, cette pratique pourrait permettre de réaliser d’importantes économies grâce à la réduction des frais d’enfouissement et d’autres coûts associés aux pratiques traditionnelles de gestion des déchets.
Les pertes alimentaires se produisent lorsque les aliments sont renversés, endommagés ou égarés ou lorsqu’ils perdent leur qualité ou leur valeur au cours de la chaîne d’approvisionnement alimentaire.
Le gaspillage alimentaire concerne plutôt les produits finis, de bonne qualité et consommables qui ne sont pas consommés et jetés. Pour résumer, on peut dire que les pertes alimentaires sont considérées comme étant plus involontaires et se produisent lors de la production et du transport des produits agricoles.
Les gaspillages alimentaires en revanche sont considérés comme étant plus un acte volontaire et sont principalement attribués aux consommateurs et aux établissements de restauration tels que les restaurants et les cantines.
Les pertes alimentaires sont plus courantes dans les pays en développement, tandis que le gaspillage alimentaire est plus fréquent dans les pays développés.
Lorsque les producteurs gaspillent des denrées alimentaires, cela ne reste pas sans conséquence sur l’économie, mais aussi sur l’environnement et l’écosystème :
Chaque année, près de 2,5 milliards de tonnes de nourriture sont jetées dans le monde, dont environ la moitié provient d’exploitations agricoles. Parmi ces 2,5 milliards de tonnes, 1,2 milliard de tonnes sont gaspillées dans les fermes, en particulier en Europe et aux États-Unis. 931 millions de tonnes sont jetées par les distributeurs et les consommateurs. Le reste est perdu lors du transport, du stockage, de la fabrication et de la transformation des produits.
Le gaspillage alimentaire au stade de la production se produit lorsque les produits sont laissés à pourrir dans les champs pour diverses raisons telles que la surproduction, la pénurie de main-d’œuvre, les forces du marché, etc. Par exemple, s’il y a une surabondance de fruits dans les exploitations, certains agriculteurs peuvent être incapables d’embaucher suffisamment de travailleurs pour récolter ces fruits à temps avant qu’ils ne se gâtent.
Au niveau du commerce de détail, le gaspillage alimentaire a lieu lorsque les magasins stockent trop d’articles et ne parviennent pas à les vendre avant leur date de péremption. Généralement, les supermarchés commandent une trop grande quantité d’un produit aux fournisseurs, ce qui conduit à jeter davantage de nourritures. De nombreux grands détaillants jettent également des aliments parfaitement comestibles qui ont été légèrement endommagés ou qui ne répondent pas à certaines normes esthétiques strictes.
Au niveau du consommateur, on assiste à un gaspillage alimentaire lorsque les ménages achètent plus de nourritures qu’ils ne peuvent en consommer. Cela peut se produire pour diverses raisons, notamment des achats excessifs dus à une mauvaise planification des repas, une confusion sur les dates de péremption ou le simple fait d’oublier qu’il y a de la nourriture dans un réfrigérateur ou un garde-manger jusqu’à ce qu’il soit trop tard. En outre, les consommateurs peuvent également jeter des aliments partiellement.
C’est aussi le cas lorsque des aliments sont cuits et que certaines portions ne sont pas consommées, ou lorsque les restes ne sont pas conservés correctement et se gâtent avant d’être consommés.
L’une des solutions les plus innovantes pour lutter contre les déchets alimentaires est le compostage communautaire. Le compostage est une méthode populaire de transformation des matières organiques, telles que les déchets de cuisine, en un compost riche en nutriments qui peut être utilisé pour le jardinage et l’aménagement paysager. Ce processus permet non seulement d’éviter que les déchets ne se retrouvent dans les décharges, mais il contribue également à réduire la quantité de gaz à effet de serre.
Le gaspillage alimentaire à l’étape de la production agricole reste un problème majeur avec des conséquences économiques, écologiques et sociales importantes. Tout au long de ce guide, nous avons fait le tour des différentes causes qui poussent les producteurs à gaspiller des denrées alimentaires ainsi que quelques solutions pour y remédier.
Pour apporter notre pierre à l’édifice, les Épicerie NOUS ANTI-GASPI collaborent avec des producteurs locaux afin de sauver des paniers de fruits et légumes moches rejetés par la grande distribution. C’est notre façon de participer à réduire le gaspillage alimentaire en amont de la chaîne d’approvisionnement et soutenir une production agricole durable.
En plus des fruits et légumes, nous collaborons avec les producteurs, transformateurs et industriels pour les aider à valoriser leurs stocks d’invendus.
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