Gaspillage alimentaire à l’étape de la transformation [Impacts & Solutions]

Chaque année, 21% de toutes les denrées produites en France sont perdues ou gaspillées dans les usines de transformation avant même d’atteindre les commerces. Un gaspillage déconcertant qui entraîne de lourdes conséquences aussi bien sur les finances que sur l’environnement et le social.  

Concrètement, quel est l’impact réel du gaspillage alimentaire à l’étape de transformation ?  Quels sont les aliments les plus gaspillés dans les usines et installations de transformation ? Et comment les industriels peuvent-ils s’organiser pour réduire ce type de gaspillage ? 

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Le gaspillage alimentaire dans le monde 

Selon une enquête réalisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, environ 1,3 milliard de tonnes de produits alimentaires consommables sont gaspillées chaque année dans le monde.

Si tous les pays du monde sont concernés par ce fléau, c’est surtout en Europe et Amérique du Nord qu’on enregistre les taux de gaspillage les plus élevés. 

Source : statista 

En occident, la production de nourriture par personne est de 900 kilogrammes par an, tandis que les pertes annuelles par personne s’élèvent entre 280 et 300 kilogrammes. Environ un tiers des aliments produits sont donc jetés à la poubelle.

Dans les régions d’Asie du Sud et du Sud-Est et d’Afrique subsaharienne, la production alimentaire par personne est estimée à 460 kilogrammes par an avec des pertes qui s’élèvent entre 120 et 170 kilogrammes par personne par an.

Ainsi, les pertes dans ces régions sont deux fois moins élevées que dans les pays occidentaux. 

Le gaspillage alimentaire en France

Selon l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, la France jette 10 millions de tonnes d’aliments chaque année, soit 18% de toute sa production alimentaire totale. 

A une échelle plus réduite, cela représente en moyenne 150 kilos de nourriture jetés par chaque français entre les phases de production et de distribution. 

Source : fr.statista 

Un gaspillage qui interpelle donc tous les acteurs de la chaîne alimentaire, depuis les producteurs jusqu’aux ménages. 

En amont, 32% de ce gaspillage a lieu directement dans les champs et les fermes d’élevage et 21% se produisent à l’étape de la transformation dans les industries agroalimentaires. 

Quels sont les aliments les plus gaspillés dans les installations de transformation agroalimentaire ? 

La filière de transformation agroalimentaire est caractérisée par une très grande variété de produits et de systèmes au point qu’il soit difficile d’évaluer clairement les pertes alimentaires. 

Mais à quelques différences près, ce sont les mêmes aliments qui sont les plus gaspillés le long de toute la chaîne alimentaire : 

Source : ifco 

On y retrouve également de la viande et de la volaille avec plus de 352 millions de tonnes de production. 

Quel est l’impact du gaspillage alimentaire ? 

Le gaspillage alimentaire constitue un vrai manque à gagner pour les entreprises de transformation alimentaire ainsi que pour tous les autres acteurs de la chaîne. 

Selon des statistiques publiées par la FAO en 2019, 14% des aliments sont perdus chaque année, ce qui correspond à un montant de 400 milliards d’USD.

D’après une autre étude menée par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), cette perte liée au gaspillage alimentaire coûte entre 12 et 20 milliards d’euros chaque année à la France.

Mais les impacts du gaspillage alimentaire ne sont qu’économiques, le fait de gaspiller de la nourriture présente aussi de lourdes conséquences sur le social et l’environnement.

Gaspiller de la nourriture, c’est aussi gaspiller des ressources naturelles 

Lorsque nous gaspillons de la nourriture, nous gaspillons aussi indirectement des ressources naturelles utilisées pour produire cette nourriture. Les trois ressources les plus gaspillées sont l’énergie, le carburant et l’eau. En ce qui concerne l’eau, elle est essentielle à toutes les étapes de la production alimentaire, quel que soit le type d’aliment produit.

Chaque année, près de 250 km3 d’eau, soit trois fois le volume d’eau du lac Léman, sont utilisés pour la production d’aliments qui ne seront jamais consommés.

Source : end food waste 

Étant donné que de nombreux pays dans le monde, y compris la France, souffrent de pénuries d’eau, lutter contre le gaspillage de l’eau douce devrait être une mission qui nous interpelle tous. 

Par exemple, jeter un kilogramme de bœuf équivaut à jeter 50 000 litres d’eau qui ont servi à nourrir les bêtes et à leur produire des aliments. De même, verser un verre de lait dans l’évier revient à gaspiller près de 1 000 litres d’eau.

Par ailleurs, en raison des transports alimentaires à grande échelle à travers le monde, de grandes quantités de pétrole, de diesel et d’autres combustibles fossiles sont également indirectement gaspillées chaque fois que des aliments entièrement consommables sont jetés.

Le gaspillage alimentaire contribue au changement climatique 

Si l’on considérait le gaspillage alimentaire comme étant un pays, il se classerait au troisième rang mondial en termes d’émissions de gaz à effet de serre, derrière les États-Unis et la Chine. Comment est-ce possible ? 

Le fait est que lorsque les aliments pourrissent dans les décharges, ils produisent du méthane, un puissant gaz à effet de serre qui est 25 fois plus dangereux que le dioxyde de carbone. Le méthane libéré de ces décharges a la capacité de rester dans l’atmosphère et d’emprisonner la chaleur du soleil pendant environ 12 ans. 

Source : grisanik 

À lui seul, il contribue à 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si on compte en plus les émissions de gaz à effet de serre produites par l’utilisation des ressources naturelles, l’impact du gaspillage alimentaire sur le changement climatique serait encore plus dévastateur.

Le gaspillage alimentaire dégrade aussi nos terres  

On estime que près de 3,4 milliards d’hectares de terres sont utilisés pour l’élevage destiné à la production de viande et 4,8 milliards d’hectares de terres sont utilisés pour l’agriculture. 

L’utilisation des terres pour la culture des aliments ou l’élevage n’est pas en soi un problème, mais le véritable souci réside dans le gaspillage alimentaire. 

Tout d’abord nous gaspillons des terres pour produire des aliments qui ne seront jamais consommés, puis nous déversons ces mêmes aliments pour encombrer inutilement d’autres espaces. 

Source : agriland 

Et puisque la viande et les denrées agricoles sont de plus en plus demandées, toutes ces actions conduiront à un appauvrissement des terres et à une dégradation de la biodiversité. 

Plus des terres seront converties en pâturages ou en champs de productions agricoles, plus la chaîne alimentaire de l’écosystème sera perturbée. 

Le gaspillage alimentaire a également un impact social 

Selon une étude réalisée par la FAO, environ 1,3 milliard de tonnes de produits alimentaires consommables sont gaspillées chaque année dans le monde. Paradoxalement, 811 millions de personnes vivent encore au seuil de l’insécurité alimentaire et se couchent chaque soir en ayant faim. 

En clair, pendant que nous produisons suffisamment d’aliments pour nourrir la population mondiale, nous gaspillons des tonnes d’aliments alors que des millions de personnes souffrent de malnutrition ou sont incapables de se procurer une alimentation saine et équilibrée de façon régulière. Des chiffres scandaleux qui interpellent la conscience de tout le monde, depuis les acteurs en amont de la chaîne alimentaire jusqu’aux ménages. 

Comment les industriels peuvent contribuer à réduire le gaspillage alimentaire chez les consommateurs ? 

Les entreprises de transformation alimentaire occupent une place importante dans la chaîne d’approvisionnement. Au-delà de la transformation, elles peuvent aussi de plusieurs manières contribuer à réduire le gaspillage alimentaire en aval, chez les consommateurs :

Bien étiqueter les emballages de produits alimentaires 

On estime qu’une mauvaise compréhension des étiquettes est responsable de 20% du gaspillage alimentaire dans les ménages. 

L’apport des entreprises industrielles pour réduire ce type de gaspillage serait de s’assurer que les informations inscrites sur les produits, notamment les dates de péremption et les conditions de conservation soient clairement définies. 

Par exemple, bon nombre de consommateurs confondent les expressions DLC (date limite de consommation) et DDM (date de durabilité minimale) inscrites sur les emballages des produits alimentaires. 

La DDM, indiquée par la mention « à consommer de préférence avant… », s’applique aux produits qui peuvent être consommés au-delà de la date indiquée, même s’ils ont perdu certaines qualités gustatives et nutritionnelles. Les exemples incluent les compotes, les conserves, les produits secs et même certains fromages.

Par ignorance donc, des consommateurs pourraient jeter des épices dont le goût est moins prononcé ou des biscuits moins secs que lorsqu’ils ont été fabriqués, bien que ces produits soient encore parfaitement consommables

Source : NOUS anti-gaspi

En revanche, la DLC, marquée par la mention « à consommer jusqu’au… », est une limite au-delà de laquelle les aliments peuvent devenir dangereux pour la santé. Ils sont donc retirés de la vente après cette date pour éviter tout risque. C’est notamment le cas des plats et salades préparés, yaourts, produits laitiers, viandes et poissons préparés.

Les producteurs doivent donc veiller à ce que ces deux types de dates soient clairement indiquées sur les emballages pour éviter que les consommateurs ne jettent des produits encore comestibles. 

Sensibiliser les consommateurs sur les bonnes pratiques pour une alimentation responsable

Le gaspillage alimentaire ne se produit pas toujours dans les usines de transformation. Statistiquement, 33 % du gaspillage alimentaire en France provient des consommateurs finaux. 

Et bien que les industriels ne peuvent être directement blâmés pour cela, ils peuvent tout de même contribuer à réduire ce type de gaspillage en sensibilisant sur les bonnes pratiques à tenir telles que : 

Source : passeportsanté 

En fournissant une meilleure éducation des consommateurs, les fabricants peuvent aider à réduire le gaspillage alimentaire en encourageant les consommateurs à faire des choix plus responsables en matière d’achat et de stockage de nourriture. 

Des campagnes de sensibilisation et de formation peuvent être aussi organisées avec les producteurs pour réduire le gaspillage en amont de la filière alimentaire.  

05 Façons de réduire le gaspillage dans le secteur de la restauration 

La France est un pays reconnu pour sa riche gastronomie et qui compte près de 175 000 établissements de restauration.

À l’instar des usines de transformation, la restauration est aussi un secteur qui transforme des matières premières et qui gaspille chaque année une quantité importante d’aliments. 

Pour les responsables d’établissements de restauration, voici quelques conseils pour réduire le gaspillage alimentaire : 

Repenser les menus et proposer différentes tailles de portions

Dans les restaurants, il n’est pas rare de voir des clients qui n’arrivent pas à terminer leur plat. Bien qu’il est possible de demander à emporter, ces restes de repas finissent dans la plupart des cas dans les poubelles. 

Pour régler ce problème, les restaurants peuvent déjà penser à personnaliser leur menu et proposer un même plat en différentes portions. Pour une meilleure orientation, chaque menu peut être accompagné d’un petit message du style “Suffisant pour 2 personnes” ou “Pour les petites faims” ou encore “Parfait pour le partage”.

Source : depositphotos 

Cela permettra aux clients d’avoir une idée de la quantité du repas et ainsi de commander en fonction de leur besoin. 

Pour cibler les plats qui restent souvent dans les assiettes, les responsables peuvent se renseigner auprès du personnel de service ou demander à recueillir l’avis des clients sur les plats qu’ils aimeraient voir ajustés. 

Si, malgré les portions ajustées, le restaurant remarque toujours des restes dans les assiettes, il peut proposer aux clients des doggy bags pour ramener chez eux les restes de repas. 

Cela permet de limiter la qualité de nourriture jetée  et offre au client la possibilité d’apprécier le reste de sa commande à la maison. 

Optimiser les commandes auprès des fournisseurs

La prévention du gaspillage alimentaire dans l’industrie de la restauration ne concerne pas seulement la préparation des plats. Le gaspillage peut être aussi évité en optimisant l’achat des ingrédients par une meilleure planification. 

Pour cela, il sera nécessaire d’analyser vos habitudes d’achat. Quels produits sont les plus fréquemment achetés et auprès de quels fournisseurs ? Quels aliments et boissons sont actuellement les plus demandés par les clients ? Ce sont autant de questions qui peuvent aider à optimiser les commandes des établissements de restauration et limiter le gaspillage alimentaire dans le secteur. 

Assurer un stockage adéquat et un inventaire régulier

Un approvisionnement bien planifié ne peut être vraiment efficace que lorsque le restaurant arrive à bien stocker les aliments achetés. 

Des facteurs tels que la température, la lumière, l’hygiène et l’humidité sont des éléments clés à prendre en compte pour chaque catégorie d’aliments. 

La méthode du premier entré, premier sorti (PEPS) est un bon moyen de prévenir le gaspillage alimentaire en organisant les stocks de sorte à utiliser en premier les produits stockés en premier. 

De plus, il est recommandé de procéder régulièrement à des inventaires, non seulement pour des raisons financières, mais aussi pour avoir une vue d’ensemble sur le stock actuel. 

Donner les restes de repas à ceux qui sont dans le besoin

Si un restaurant se retrouve avec des restes de nourriture à la fin de la journée, il y a plusieurs moyens d’éviter de les gaspiller. Il peut par exemple faire un don de ces restes à des associations caritatives, ou encore les proposer à prix réduit sur des plateformes numériques telles que Too Good To Go ou Food For All. 

Source : lavoixdunord 

Cette approche permet non seulement d’éviter le gaspillage alimentaire, mais peut également permettre de générer des revenus supplémentaires.

Les Épiceries NOUS anti-gaspi : un acteur engagé contre le gaspillage alimentaire 

NOUS anti-gaspi est un réseau d’épiceries dont l’objectif est de lutter contre le gaspillage alimentaire. 

Pour fonctionner, l’enseigne achète à prix raisonnable des produits rejetés par la grande distribution auprès des producteurs et des fabricants afin de donner une seconde chance à ces produits pourtant parfaitement consommables. 

Ces produits sont ensuite proposés dans les rayons NOUS anti-gaspi à des prix abordables, 30% moins chers que sur le marché. 

Grâce à cette initiative de la marque, tout le monde gagne : les producteurs et les fabricants réalisent des bénéfices supplémentaires et les clients ont accès à des produits moins chers et écoresponsables. 

Source : bluedigo 

Depuis sa création, l’enseigne a permis à plusieurs producteurs locaux de rentabiliser une bonne partie de leur récolte qui était jusque-là destinée à être jetée. Sur les tonnes de produits vendus chaque semaine par NOUS anti-gaspi, environ un tiers provient de la production locale. 

Par ailleurs, l’enseigne poursuit son engagement en faveur de la solidarité en donnant ses propres invendus aux associations alimentaires dans différentes régions. En plus de ces dons alimentaires, NOUS anti-gaspi reverse 1% de ses ventes à des associations telles que Miimosa et Solidarité Paysans de Bretagne.

NOUS anti-gaspi : Découvrez des paniers de fruits et légumes moches sauvés chez des producteurs locaux 

Chaque matin, en fonction des saisons et des produits récupérés chez les producteurs, NOUS anti-gaspi compose des paniers de 3 kg remplis de fruits et légumes cultivés ici en France.  

L’objectif avec ces paniers anti-gaspillage est d’aider les consommateurs à manger sain en leur proposant des fruits et légumes de qualité et à un prix abordable. Mais c’est aussi une belle façon pour l’enseigne de sensibiliser sa clientèle et de participer à la lutter contre le gaspillage alimentaire. 

Après achat, les fruits et légumes peuvent être conservés sans problème à l’air libre et peuvent aussi être rangés dans un réfrigérateur pour un temps de conservation plus prolongé. 

Mais pour retrouver toute leur saveur, une fois sortis du réfrigérateur, il est recommandé de les laisser reposer à une température ambiante quelques instants avant de les manger. 

Chaque jour, NOUS anti-gaspi propose sur des fruits et légumes frais et sélectionnés avec soin. Bien qu’ils peuvent être parfois “moches”, ces fruits et légumes conservent toute leur valeur nutritive pour une alimentation saine et pleine d’énergie : 

Panier du Marché |3 kilos pour 5€

Panier de Fruits |2 kilos pour 4€

Panier de Saison BIO | 3 kilos pour 5€ 

Panier de Saison BIO|3 kilos pour 8€ 

L’enseigne propose également d’autres produits qui ont été récupérés des grandes surfaces et qui sont mis en rayon à des prix réduits jusqu’à 30%. 

Oeufs trop petits, des boîtes de conserve cabossées, des produits en vrac ou proches de la date de péremption… Nous donnons une nouvelle chance à tous ces produits pour une consommation responsable. 

Questions fréquemment posées 

Qu’est-ce que le gaspillage alimentaire à l’étape de la transformation ?

Le gaspillage alimentaire à l’étape de la transformation se produit lorsque les aliments sont perdus ou gaspillés pendant qu’ils sont traités, de leur état brut à leur état final de consommation. Ce type de gaspillage peut se produire à différentes étapes telles que l’entreposage, le transport, lors du processus de transformation et du conditionnement. 

Quels sont les principaux facteurs qui contribuent au gaspillage alimentaire à l’étape de transformation ? 

Les principaux facteurs qui contribuent au gaspillage alimentaire à l’étape de transformation sont les erreurs humaines, le changement de produits lors du processus de transformation, la surproduction et les pannes techniques. Les pénalités liées à une rupture de stock, les défauts de packaging et d’étiquetage et les contrôles sanitaires sont également d’autres raisons qui expliquent le gaspillage alimentaire chez les industriels. 

Pourquoi le gaspillage alimentaire à l’étape de la transformation est-il préoccupant ?

Le gaspillage alimentaire chez les industriels a un impact environnemental important, car les aliments gaspillés représentent une perte de ressources telles que l’eau, les terres, les engrais et les émissions de gaz à effet de serre associées à leur production. De plus, le gaspillage alimentaire à l’étape de la transformation a des implications économiques, car il représente une perte de revenus pour les producteurs, les fabricants et les distributeurs, ainsi qu’une augmentation des coûts pour les consommateurs.

Quelles sont les mesures que les entreprises peuvent prendre pour réduire le gaspillage alimentaire à l’étape de transformation ?

Les entreprises peuvent prendre plusieurs mesures pour réduire le gaspillage alimentaire à l’étape de transformation. Elles peuvent entre autres mettre en place des pratiques de production plus durables, gérer plus efficacement leur stock d’approvisionnement, former leurs employés sur les bonnes pratiques anti-gaspi en usine, engager des partenariats avec des organisations caritatives pour redistribuer leurs invendus. Les entreprises peuvent également utiliser des technologies avancées pour surveiller la production alimentaire et éviter les pertes.

Quelles sont les mesures que les consommateurs peuvent prendre pour réduire le gaspillage alimentaire ?

Les consommateurs finaux peuvent aussi contribuer à lutter contre le gaspillage alimentaire de plusieurs manières. Ils peuvent par exemple faire l’effort d’acheter le strict nécessaire à manger, chauffer ou réutiliser les restes de repas, bien conserver les denrées. Ils peuvent également éviter de jeter les aliments en se concentrant sur les qualités nutritionnelles plutôt que sur l’apparence esthétique. Et s’ils ont des nourritures qui restent, ils peuvent les partager avec des banques de nourriture plutôt que de les jeter. 

Conclusion

En France, le coût des denrées gaspillées du champ à la poubelle représenterait 16 milliards d’euros annuels. C’est un véritable manque à gagner pour les acteurs de la chaîne alimentaire, notamment les producteurs et les entreprises de transformation agroalimentaire. 

Mais en plus des pertes financières, le gaspillage alimentaire a aussi un impact environnemental et social. Des ressources naturelles sont inutilement gaspillées pour produire des tonnes de nourritures qui seront ensuite jetées à la poubelle alors que des millions de personnes manquent de quoi manger chaque jour. 

Chez NOUS anti-gaspi, nous contribuons à la lutte contre ce problème en revalorisant les denrées rejetées par les circuits de distribution en les revendant à des prix réduits (-30%) sur le marché. Une façon de redonner une deuxième chance à ces produits prédestinés jusque-là à être jetés. Faites un tour dans nos magasins ou sur notre boutique en ligne pour découvrir nos généreux paniers de fruits et légumes sélectionnés avec soin pour vous.