Chaque année, la France gaspille près de 10 millions de tonnes de nourriture encore consommable. Sur un plan plus réduit, cela équivaut à 150 kg de nourriture gaspillée par chaque français en 1 an !
Selon une étude de l’ADEME, 20% de ce gaspillage provient d’une mauvaise compréhension des dates de péremption inscrites sur les emballages des produits alimentaires. L’une de ces dates de péremption est la DDM.
De quoi s’agit-il vraiment ? Quels sont les aliments concernés par la DDM ? Peut-on consommer sans danger un produit dont la DDM est dépassée ? Et quelles sont les bonnes pratiques adoptées pour une alimentation responsable ? On fait ensemble le point des questions essentielles sur la DDM avec NOUS anti-gaspi.
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La date de durabilité minimale (DDM) est une date mentionnée sur l’emballage des produits alimentaires. Elle indique jusqu’à quand les produits concernés peuvent être consommés en toute sécurité tout en conservant leurs qualités gustatives et nutritionnelles, s’ils sont stockés dans des conditions appropriées.
Mais cela ne veut pas dire que les produits deviennent systématiquement impropres à la consommation une fois la DDM dépassée. La DDM sert justement à rappeler aux consommateurs que les produits peuvent perdre certaines de leurs propriétés, notamment visuelles et gustatives, mais ne présentent aucun danger pour la santé.
Source : francebleu
En effet, un produit dont la DDM est dépassée peut ne plus avoir le même goût, peut perdre certaines vitamines, peut même avoir une texture moins consistante, mais il reste toujours consommable, sans aucun risque d’intoxication. C’est le cas par exemple du chocolat qui perd un peu de sa couleur avec le temps, mais reste tout à fait consommable.
Initialement, c’est la dénomination DLUO (date limite d’utilisation optimale) qui était utilisée pour désigner la date limite pour déguster une denrée alimentaire et retrouver toutes ses propriétés organoleptiques. Mais depuis 2015, la DLUO a été remplacée par la DDM (Date de Durabilité Minimale), il n’y a donc aucune différence entre les deux termes.
Ce changement a été apporté pour aider les consommateurs à ne pas confondre la DLUO et la DLC (Date Limite de Consommation) et lutter contre le gaspillage alimentaire. Cette dernière (la DLC) concerne les denrées vite périssables et exige des conditions de conservation plus strictes que la DDM.
Source : leclubleaderprice
La DLUO comporte le mot « limite » qui peut être compris par les consommateurs comme une date à ne pas dépasser. Les autorités ont donc pensé à substituer la DLUO par DDM dans un souci de clarification.
Tout comme la DDM, la DLUO désigne une date après laquelle le produit concerné perd certaines de ses propriétés sans pour autant présenter de danger pour la santé.
Ne soyez donc pas confus si certaines personnes continuent d’utiliser la DLUO. DDM ou DLUO, l’essentiel est de comprendre qu’il s’agit d’une même date et que même dépassée, le produit reste tout à fait consommable.
En général, on reconnaît la DDM d’un produit lorsqu’il est indiqué sur son emballage, les mentions ci-après :
Source : quechoisir.org
Parfois, l’étiquetage de certains produits peut renseigner une indication supplémentaire, la durée de vie après ouverture de l’emballage. Ces produits peuvent donc être conservés au réfrigérateur même après ouverture jusqu’à la date indiquée.
Les produits concernés par la DDM sont en général des produits secs et très peu périssables. Ils sont pour la plupart du temps stérilisés, déshydratés ou lyophilisés, ce qui leur confère une durabilité importante. Certains produits frais, tels que des fromages ou de la charcuterie, peuvent également comporter une DDM.
Alors concrètement, quels produits pouvez-vous consommer sans danger une fois la DDM dépassée ? La liste est un peu longue. Quand on prend par exemple les pâtes alimentaires et le riz, s’ils sont stockés dans un endroit sec ou dans un bocal hermétiquement fermé, ces produits peuvent être consommés même jusqu’à 1 an après la DDM indiquée.
Source : bensoriginal
Concernant les conserves, assurez-vous que le contenant est en bon état avant de les consommer.
Quant aux épices, elles peuvent être utilisées bien longtemps tant qu’elles sont à l’abri de la lumière et de l’humidité. De même pour le chocolat qui ne présente aucun risque d’intoxication, même lorsqu’il blanchit.
Pour les farines dont la DDM est passée, prenez toujours soin de vérifier l’état de la farine avant de l’utiliser. Le lait UHT est déjà stérilisé avant d’être conditionné, il peut donc être consommé sans crainte. Concernant les denrées surgelées, tant que la chaîne de froid est respectée, vous n’avez pas à vous inquiéter pour leur consommation.
Le miel naturel peut être consommé sans problème pendant plusieurs années. Quant aux condiments (moutarde, sauce ketchup, cornichon…), vous pouvez les manger sans crainte après la DDM. Ils peuvent perdre un peu de leur saveur, mais ils sont tout à fait consommables.
Pour des produits secs tels que les biscuits secs ou encore le café, ils peuvent être aussi consommés sans soucis tant qu’ils sont bien conservés dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
En réalité, la DDM n’est seulement qu’une indication de qualité optimale et non de sécurité alimentaire. La plupart des produits peuvent donc être consommés sans danger après la DDM indiquée, selon leur nature et leur durabilité.
Certains produits tels que les levures, les purées de fruits et le lait peuvent être consommés jusqu’à deux mois après la DDM.
D’autres produits comme le chocolat, les colorants alimentaires, la pâte à sucre, le praliné et la pâte de pistache peuvent être consommés jusqu’à deux ans après leur DDM.
Quant aux produits secs comme la poudre de noisettes, la poudre d’amandes, les sucres et les farines, ils peuvent être consommés plusieurs années après leur DDM sans risque. De plus, il existe des produits tels que le miel, les épices et le sirop de liège qui ne se périment jamais.
Source : protegez-vous.ca
Cependant, il est important de prendre en compte d’autres facteurs pour savoir si un produit est encore consommable ou non. Par exemple, la façon dont le produit a été conservé, s’il a été stocké à la bonne température et à l’abri de la lumière. Si un produit a été correctement stocké et que l’emballage est encore intact, il est probable qu’il soit encore bon à consommer même après la DDM.
Les dates de consommation sont des informations clés qui aident les consommateurs à consommer de manière plus responsable et limiter le gaspillage alimentaire. Cependant, il est important de noter que ce ne sont pas tous les produits qui portent ces dates sur leur emballage. En effet, certains produits ne nécessitent pas de telles dates en raison de leur nature et de leur composition.
Les chewing-gums et autres produits à mâcher, par exemple, ne portent généralement pas de DDM ni de DLC, car leur durée de vie est très longue. Et bien entendu, ces produits ne présentent pas de risques pour la santé s’ils sont consommés après une certaine période.
Source : midilibre
Concernant d’autres produits, nous avons les sels de cuisine et les vinaigres qui sont particulièrement reconnus pour leur durée de conservation très longue. Ils ne se détériorent pas et leur emballage porte rarement de DDM.
Les fruits et légumes frais n’ont pas non plus besoin d’une date de conservation, car leur durée de vie dépend de la façon dont ils sont stockés et manipulés. Enfin, les boissons contenant 10% ou plus d’alcool, ainsi que les vins, sont soumises à des réglementations spécifiques et ne nécessitent pas de DDM.
Toutefois, il est important de rappeler que l’absence de DDM ou de DLC sur un produit ne signifie pas nécessairement qu’il peut être consommé indéfiniment. Pour ces cas particuliers, vous devez compter sur votre propre jugement pour décider si le produit peut être consommé en toute sécurité.
Étant sans danger pour le consommateur, la vente des produits dont la DDM est dépassée est belle est bien autorisée en France. C’est une manière d’assouplir la réglementation sur la DDM et contribuer à réduire le gaspillage alimentaire.
Cependant, la majorité des distributeurs préfèrent retirer ces produits pour des raisons marketing. Il existe tout de même des enseignes anti gaspi qui achètent ces produits et les revendent à des prix cassés.
NOUS anti-gaspi est une marque solidaire qui s’engage activement contre le gaspillage alimentaire. Pour cela, l’enseigne travaille en étroite collaboration avec des producteurs locaux et de la sous-région. Elle récupère les fruits et légumes jugés « moches » et rejetés par les circuits de distribution. Ces produits sont ensuite revendus dans les magasins NOUS anti-gaspi à des prix allant jusqu’à 50% moins cher que les prix proposés dans les supermarchés traditionnels.
Source : olivierdauvers
L’enseigne récupère également les produits transformés auprès des fabricants et des magasins grandes surfaces. Il s’agit généralement de produits à dates limite de consommation (DLC) courtes ou à date de durabilité minimale (DDM) dépassée. Chaque semaine, la marque revoit ses stocks, expose de nouveaux produits et partage ses propres invendus à des associations caritatives. Acheter ces produits vous permet de contribuer à réduire le gaspillage alimentaire et en même temps faire de bonnes affaires. NOUS anti-gaspi, c’est aussi une droguerie où vous pouvez retrouver tous vos produits habituels pour votre hygiène et l’entretien de votre maison.
Source : NOUS anti-gaspi
La marque est également dans l’humanitaire. Pour chaque produit que vous achetez chez NOUS anti-gaspi, la marque verse 1 centime à des personnes qui sont dans le besoin. Elle est implantée un peu partout en France, faites un tour dans le magasin NOUS anti-gaspi le plus proche de chez vous et découvrez les produits disponibles cette semaine. Vous pouvez également visiter la boutique en ligne NOUS anti-gaspi et découvrir l’univers de la marque.
Les œufs font partie des aliments de base consommés par la plupart des gens dans le monde entier. Ils sont riches en protéines, en vitamines et en minéraux, ce qui les rend essentiels pour une alimentation équilibrée.
En France, la production d’œufs est très importante, avec environ 15 milliards d’œufs produits chaque année. Cependant, une partie importante de cette production est gaspillée en raison de la réglementation stricte concernant la date de vente des œufs.
En effet, la réglementation impose une DCR (Date de Consommation Recommandée), spécifique aux œufs, de 28 jours après leur date de ponte. Pendant de nombreuses années, la loi exigeait que tout œuf invendu 21 jours après sa date de ponte, c’est-à-dire 7 jours avant la DCR , soit retiré des rayons. Passé ce délai, les œufs ne pouvaient plus être vendus ni offerts à des associations caritatives. Bien que cette réglementation avait pour but de garantir la sécurité alimentaire des consommateurs, elle entraînait un gaspillage important des œufs parfaitement consommables.
Heureusement, le 8 décembre 2022, la Commission Européenne a revu cette réglementation et autorise désormais la vente des œufs jusqu’à leur DCR soit 28 jours après la date de ponte.
Source : ideemiam
La DCR est la date à laquelle les œufs sont considérés comme étant encore de bonne qualité et peuvent être consommés sans danger. Mais que faire une fois la DCR dépassée ? Selon la loi, il est formellement interdit de vendre ou de donner des œufs à des associations, une fois les 28 jours après la date de ponte sont passés.
Cependant à la maison, il est possible de consommer un œuf même 1 mois et demi après sa date de ponte s’il est bien conservé. Pour la petite astuce pour déterminer si un œuf est encore bon, il suffit de le plonger dans un verre d’eau.
Source : positivr.fr
Si l’œuf coule, cela signifie qu’il est encore frais et peut être consommé en toute sécurité. S’il flotte à la surface, cela indique que l’œuf n’est plus frais et ne doit pas être consommé. Si l’œuf se situe entre les deux, c’est-à-dire qu’il ne touche pas le fond, mais n’est pas non plus à la surface, cela signifie qu’il doit être consommé rapidement.
La question de la conservation des aliments est un enjeu majeur dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Dans le cas des produits faits maison, il est souvent difficile de savoir quelle date de durabilité minimale (DDM) appliquer. En effet, contrairement aux produits industriels, il n’y a pas de réglementation précise sur le sujet.
Cependant, il est possible de suivre certaines recommandations pour garantir une conservation optimale de ses produits faits maison. Tout d’abord, il est important de bien respecter les règles d’hygiène lors de la préparation et de la conservation des aliments. Les contenants utilisés doivent être propres et adaptés au contact alimentaire.
En ce qui concerne la DDM à appliquer, cela dépend du type de produit et de la méthode de conservation choisie. Voici quelques exemples de recommandations :
Source : selection.ca
Pour les produits surgelés, il est important de bien les étiqueter avec la date de congélation et avant de les mettre au réfrigérateur. Mais attention, il ne faut jamais recongeler un produit décongelé et le manger.
Le stockage et la conservation des produits alimentaires sont essentiels pour préserver leur qualité, leur goût et leurs valeurs nutritionnelles. Cela permet également d’éviter certains problèmes de santé liés à la détérioration ou à la contamination.
Il existe essentiellement 2 types de conservation de produits alimentaires à la maison. La conservation à température ambiante est généralement utilisée pour les produits secs, les huiles, les céréales, le riz, les pâtes alimentaires, les pâtes à tartiner… S’il ne fait pas trop chaud, il est aussi possible de conserver les fruits et légumes à température ambiante.
Source : les fruits et legumes frais
Le réfrigérateur ou le congélateur est utilisé pour les produits frais tels que les viandes, les poissons, les produits laitiers, les légumes, les fruits ou jus de fruits.
Pour une meilleure conservation de ces différentes denrées, voici quelques conseils à respecter :
Pour finir, il est aussi important de vérifier souvent la température interne de votre réfrigérateur ou de votre congélateur pour vous assurer que les aliments sont conservés à la bonne température.
La date de durabilité minimale (DDM) est la date à laquelle les aliments préemballés peuvent perdre leur qualité et leur fraîcheur, sans représenter de danger pour la santé. La DDM est souvent indiquée par les termes “à consommer de préférence avant” ou “à consommer avant” sur les emballages alimentaires.
La DLC est la date à laquelle les aliments périssables peuvent présenter un danger pour la santé s’ils sont consommés après cette date. Les aliments portant une DLC doivent être consommés avant cette date et ne doivent pas être vendus ou distribués après cette date (pour en savoir plus n’hésitez pas à consulter notre guide sur la DLC). La DDM, quant à elle, est plus flexible. Elle concerne la qualité et la fraîcheur des aliments et non la sécurité alimentaire.
En général, manger des aliments après la DDM ne pose pas de risques pour la santé, mais ils peuvent avoir perdu leur qualité et leur fraîcheur. La texture, la couleur et le goût peuvent être altérés et les nutriments peuvent également avoir diminué. Cependant, il est important de faire preuve de bon sens et de prêter attention aux signes de détérioration des aliments, tels que les odeurs ou les moisissures.
Il existe plusieurs façons de réduire le gaspillage alimentaire lié à la DDM, notamment :
Il est important de faire preuve de bon sens afin d’évaluer si les aliments sont encore consommables après la DDM. Pour cela, vous pouvez par exemple vérifier visuellement si les aliments présentent des signes de détérioration, tels que des moisissures ou des tâches. Vous pouvez également les sentir pour déterminer s’ils ont une odeur suspecte. Parfois, vous pouvez en goûter une petite quantité pour vérifier si le goût a été altéré.
Les supermarchés peuvent prendre des mesures pour réduire le gaspillage alimentaire lié à la DDM, tels que :
Il existe aujourd’hui des supermarchés comme les épiceries NOUS anti-gaspi qui proposent à prix cassés des denrées alimentaires rejetées par la grande distribution. S’approvisionner auprès de ces marques vous permettra de faire des économies. C’est aussi une belle façon d’apporter votre pierre à l’édifice et contribuer à lutter contre le gaspillage alimentaire.
Une meilleure compréhension de la DDM permet de consommer de façon responsable les aliments que nous achetons et de limiter le gaspillage alimentaire. En effet, un produit alimentaire dont la DDM est passée ne signifie pas systématiquement qu’il doit être jeté à la poubelle.
On a par exemple le chocolat ou les féculents qui peuvent être consommés des mois après leur DDM.
Bien que les supermarchés retirent souvent les produits dont la DDM est proche, il existe des marques telles que NOUS anti-gaspi qui récupèrent ces invendus et les proposent à des prix cassés. Vous réapprovisionner auprès d’enseigne comme la nôtre vous permet de faire de bonnes affaires, mais aussi de contribuer à lutter contre le gaspillage alimentaire.